Allemagne

Berlin

Brême

Pays Bas

Tilburg

Royaume-Uni

Swansea

Lewisham (Londres)

Pologne

Gdansk

Varsovie

Belgique

Gand

France

Marseille

Halle (Saale)

Potsdam

Rottenburg

Grèce

Livadia

Tilos

Italie

Milan

Palerme

Amsterdam

Utrecht

Espagne

Barcelone

Cadix

Valence

Saragosse

Suisse

Zürich

Grenoble

Berne

Kamp-Lintfort

Montreuil

Strasbourg

Aichach

Alpen

Arensberg

Aschaffenbourg

Asperg

Aurich

Bad Bentheim

Bad Lippspringe

Bad Oldesloe

Bad Waldsee

Bambergue

Bayreuth

Beckum

Bergen

Bergisch Gladbach

Biberach

Bielefeld

Bietigheim-Bissingen

Blomberg

Bochum

Bodenheim

Bonn

Brunswick

Brilon

Bruchhausen-Vilsen

Berthoud

Buxtehude

Cloppenburg

Cobourg

Cuxhaven

Darmstadt

Datteln

Detmold

Dinslaken

Dortmund

Dusseldorf

Egelsbach

Einbeck

Elmshorn

Emden

Emsdetten

Engelskirchen

Erford

Erlangue

Esslingue

Fleckeby

Flensbourg

Fribourg

Furstenwalde (Spree)

Furth

Gau-Algesheim

Geesthacht

Georgsmarienhutte

Giessen

Gifhorn

Goettingen

Grafing

Gripsvalde

Grunkraut

Gutersloh

Hachenburg

Hagen

Halle (Westphalie)

Haltern-sur-le-lac

Hambourg

Hamm

Hasbergen

Heidelberg

Herford

Herrenberg

Herten

Herzogenaurach

Créée le 26 septembre 2018 par neuf villes fondatrices, l'[Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA)](https://www.anvita.fr) rassemble des collectivités territoriales, des groupements de collectivités et des représentants élu⸱e⸱s qui œuvrent pour des politiques d'accueil inconditionnelles.

Aujourd'hui, l'association comporte environ 50 collectivités territoriales et groupements et compte sur l'adhésion d’approximativement quarante-cinq membres individuels (élus locaux et parlementaires). Chaque membre doit adhérer aux valeurs de la charte de l'ANVITA, fondée sur le principe de l'accueil et de l’hospitalité inconditionnels.

Véritable espace de mobilisation politique, ANVITA établit et coordonne avec ses membres une stratégie de plaidoyer commune afin de défendre l'accueil digne sur nos territoires et une participation plus équitable des collectivités territoriales aux politiques nationales sur l'accueil.

ANVITA (Association nationale des villes et territoires accueillants)

Le réseau autrichien [Bürgermeister with Herz (Des maires qui ont du cœur)](https://www.spooe.at/2020/03/05/allianz-gegruendet-buergermeisterinnen-mit-herz-fuer-menschen-die-wegen-krieg-und-terror-ihre-heimat-verlassen-mussten-die-bundesregierung-muss-endlich-verantwortung-uebe/) a décidé de prendre ses responsabilités et a annoncé sa volonté d’accueillir à une échelle raisonnable des familles et des enfants venant de camps de réfugié⸱e⸱s grecs ou des frontières européennes afin d’empêcher et prévenir une catastrophe humanitaire.

Bürgermeister with Herz

Le réseau [Cities Network for Integration (Réseau des villes pour l’intégration)](https://www.cnigreece.gr/en/) est un réseau inter-communal animé par des municipalités grecques oeuvrant ensemble pour organiser et mettre en œuvre des actions et interventions coordonnées au niveau local et national. Ces initiatives visent à promouvoir l’intégration sociale des migrants et des réfugié⸱e⸱s, tout en renforçant la cohésion sociale. Le Cities Network for Integration a été fondé en janvier 2018 par les municipalités d’Athènes et de Thessalonique. Le mémorandum d’entente en question, désormais signé par 14 municipalités supplementaires, ouvre la voie vers un cadre commun de coopération entre municipalités pour l’échange de connaissances, le développement des capacités, l’élaboration de politiques communes aux niveaux européen, régional et local, la recherche de financements et la conception de programmes.

Cities Network for Integration

Depuis mars 2020, près de la moitié des municipalités néerlandaises ont rejoint une [Coalition of the Willing (coalition des volontaires)](https://www.vluchteling.nl/hoe-jij-kunt-helpen/Campagne-500-kinderen) qui a pour objectif de sortir de l’impasse politique nationale au sujet des réfugié⸱e⸱s, en plaidant pour une relocalisation de 500 réfugié⸱e⸱s mineurs non accompagnés présents dans des camps en Grèce. Le gouvernement néerlandais a refusé à de nombreuses reprises de participer aux efforts et opérations de relocalisation, entrepris par le ministre grec de la Protection du citoyen Michális Chryssohoïdis en octobre 2010, afin de partager la responsabilité en relocalisant de manière volontaire des réfugié⸱e⸱s mineurs non-accompagnés. Ces déclarations municipales publiques de solidarité, constituent une réponse à l’appel du Conseil néerlandais pour les réfugiés (VluchtelingenWerk Nederland), la Fondation néerlandaise pour les réfugiés (Stichting Vluchteling) et Defence for Children de former une coalition des volontaires. Ces ONG ont lancé une campagne de pression sur le gouvernement néerlandais pour qu’il change son approche restrictive et sa position intransigeante sur la relocalisation.

Cities of Refuge - Coalition of the Willing

Le réseau des [City of Sanctuary (Villes Sanctuaires)](https://cityofsanctuary.org/) a pour objectif principal de promouvoir des relations positives entre les communautés locales et les personnes à la quête d’un « sanctuaire » mais aussi de créer une culture d’accueil et d’hospitalité basée sur le soutien d’initiatives et d’organisations locales. À l’automne 2020, environ 50 villes étaient impliquées dans le réseau des Villes Sanctuaires, cf. [liste des villes](https://data.cityofsanctuary.org/groups/list)) ainsi qu’une série de villages, régions, comtés, arrondissements et même une nation sanctuaire, le Pays de Galles [(voir le cas de Swansea)](https://moving-cities.eu/fr/swansea-4). Reflétant l’impact multiplicateur du réseau, des sanctuaires ont également été mis en place dans des écoles, des universités, des services de santé, des services de maternité, des groupes confessionnels, des jardins et des bibliothèques. Le réseau britannique est désormais prêt à mettre en œuvre des plans similaires adaptés à des magasins, des clubs de sport et des entreprises qui sont éligibles pour devenir sanctuaires. Les activités organisées au sein du réseau comprennent, entre autres, le plaidoyer et les campagnes, l'assistance et le tutorat, l'accueil des demandeurs d'asile, l'organisation d’événements sociaux et d'information, et la collecte de fonds pour le parrainage de réfugié⸱e⸱s.

City of Sanctuary UK

Le Réseau espagnol de villes refuges [Ciudades Refugio( Citutats Refugi)](https://www.ciutatrefugi.barcelona/en/plan) a été initié et fondé par Ada Colau, la maire actuelle de Barcelone, et Manuela Carmena, l’ex-maire de Madrid. Il rassemble environ 25 villes et municipalités espagnoles. Le réseau prend racine dans les discours universels et transnationaux de solidarité et de droits de l’homme. Il souligne également l’importance de l’espace politique urbain pour les politiques progressistes de migration et d’inclusion, en contraste avec les politiques d’asile et de migration de plus en plus restrictives au niveau national. Le réseau a demandé à de nombreuses reprises au gouvernement central espagnol de faire preuve de plus de solidarité et de réactivité pour répondre à la crise humanitaire des réfugiés en Europe. 

Lorsque le gouvernement espagnol n’a pas respecté ses engagements à accueillir des réfugiés d’Italie et de Grèce dans le cadre du [Programme européen de relocalisation](https://www.europarl.europa.eu/legislative-train/theme-towards-a-new-policy-on-migration/file-1st-emergency-relocation-scheme) de 2017, les 25 villes et municipalités solidaires ont appelé publiquement le gouvernement national à transférer plus de compétences aux municipalités afin qu’elles puissent relocaliser et accueillir des migrants fuyant la guerre et la pauvreté. Un an plus tard, en 2018, le Réseau espagnol des villes refuges a organisé un sommet et publié une déclaration dans laquelle, une fois de plus, les villes membres ont rappelé au gouvernement central son obligation de respecter sa promesse d’accueillir le nombre convenu de réfugiés. La déclaration réaffirme la volonté des villes membres de continuer à accueillir des personnes mais elles exigent du gouvernement central plus de ressources pour améliorer et rendre plus digne le processus d’accueil des migrants et des réfugié⸱e⸱s.

Ciudades Refugio

[Communes hospitalières](https://www.communehospitaliere.be/) est une campagne lancée par le [CNCD-11.11.11.](https://www.cncd.be/-Le-CNCD-11-11-11-en-bref-en-images-) Une commune hospitalière est une commune qui, en votant une motion, s’engage à au moins deux choses : sensibiliser les gens sur le sujet de la migration et améliorer l’accueil des migrant⸱e⸱s quel que soit leur statut, de manière que leurs droits soient respectés. Elle permet de simplifier les procédures pour tou⸱te⸱s les migrant⸱e⸱s, non seulement pour les personnes demandeuses d’asile mais aussi pour toutes les autres personnes parfois dans des situations encore plus précaires, comme les sans-papiers. 

Commune hospitalière

Le réseau [International Alliance of Safe Harbours](https://iash-eu.org/) est né à la suite de la conférence “From the Sea to the City“, qui a eu lieu à Palerme, en juillet 2021. Son objectif était de motiver les municipalités européennes afin de leur faire adopter un rôle actif et de collaborer en termes de politiques migratoires européennes. Un réseau transnational peut augmenter la visibilité des municipalités d’accueil ainsi que de leurs intérêts à un niveau européen, mais aussi encourager d’autres villes à agir et construire des alliances plus solides avec des membres de la société civile.

International Alliance of Safe Harbours

Fondé en 2016, le but de ce réseau est d’informer les gouvernements locaux au sujet des politiques -européennes et nationale- pouvant avoir un impact sur l’accueil des réfugiés à un niveau local. Le réseau [Red de Municipios de Acogida de Refugiados (RMAR)](http://www.femp.es/comunicacion/noticias/red-de-municipios-de-acogida-de-refugiados-de-la-femp) vise à obtenir une réaction positive de la part des gouvernements locaux eu égard à l’arrivée de demandeurs d’asile et de personnes réfugié⸱e⸱s. Dans ce contexte, l’organisation d’évènements et de campagnes sont d’une importance capitale. Le réseau entend créer un environnement positif pour l’arrivée des personnes réfugié⸱e⸱s dans les villes ainsi que de fournir la formation des représentants des gouvernements locaux à ces fins. Le RMAR aspire à créer un inventaire des ressources locales disponibles qui pourrait contribuer à l’accueil en bonne et due forme des personnes réfugié⸱e⸱s. Ce dernier élément est d’une importance particulière pour tout ce qui est réapprovisionnement des personnes recherchant une protection internationale.

Red de Municipios de Acogida de Refugiados

[Sichere Häfen (Ports sûrs)](https://seebruecke.org/sichere-haefen) est une campagne qui a été lancée par le mouvement populaire allemand [Seebrücke](https://seebruecke.org/). Les villes-membres de cette campagne, se déclarent elles-mêmes comme des ports sûrs. Elles s’engagent à plaider pour de nouveaux programmes d’accueil légal des réfugié⸱e⸱s encore plus puissants, exigent la décriminalisation du sauvetage en mer, font pression pour de nouvelles missions gouvernementales de sauvetage, accueillent des réfugiés sur leur territoire et se portent volontaires pour en accueillir encore davantage si elles le devaient.

Sichere Häfen

La coalition [Solidaire Gemeenten (Municipalités Solidaires)](https://vluchtelingenwerk.be/solidaire-gemeenten) rassemble des municipalités qui expriment leur solidarité envers les personnes en mouvement. Le concept a été lancé en 2020 à la suite de la crise humanitaire dans les camps de réfugiés grecs, ce qui a conduit des municipalités à s’engager pour relocaliser et accueillir des réfugiés. 

Au niveau national, les municipalités solidaires font pression sur le gouvernement belge pour prendre ses responsabilités envers les réfugiés dans le respect des droits de l’homme, à la fois dans le cadre des discussions concernant le nouveau Pacte sur l’Asile et la Migration et en prenant la tête des initiatives de relocalisation. Aux niveaux locaux, les municipalités solidaires offrent un soutien complémentaire de qualité aux personnes migrantes, au-delà de l’accueil de base. Par exemple, motiver les citoyens à devenir des tuteurs pour des migrants non-accompagnés, prendre l’initiative d’impliquer les réfugiés dans des activités de loisir, échanger de bonnes pratiques, soutenir les écoles lors de la formation des réfugiés, développer des modèles de parrainage communautaires, etc.

Aujourd’hui, 18 municipalités se sont déclarées solidaires. Cette campagne est soutenue par le Vluchtelingenwerk Vlaanderen (Conseil flamand pour les réfugiés), un réseau visant à défendre les droits des personnes demandeuses d’asiles et des réfugié⸱e⸱s en Belgique. Un modèle de lettre est suggéré aux citoyens qui souhaiteraient lancer un appel à leur municipalité afin que cette dernière se déclare solidaire.

Solidaire Gemeenten

[Solidarity Cities (Villes solidaires)](https://solidaritycities.eu/) est une initiative de gestion de la crise des réfugiés, initiée par l’ancien maire d’Athènes, M. Kaminis, et lancée par le réseau [EUROCITIES](https://eurocities.eu/). Elle vise à élaborer un cadre dans lequel sont présentées toutes les actions et initiatives des villes membres et ainsi à souligner le sens de l’initiative politique des villes, et l’importance de relever ce défi. Les villes qui deviennent actives au sein de l’initiative Solidarity Cities, aspirent à travailler avec la Commission Européenne et les États membres pour gérer la situation des personnes réfugié⸱e⸱s. Elles s’efforcent de respecter les principes de responsabilité et de solidarité, tels qu’exprimés dans la déclaration EUROCITIES sur l’asile, ainsi que dans la lettre ouverte rédigée par les responsables politiques du réseau EUROCITIES et publiée lors de la Journée Internationale des Réfugiés le 20 juin 2016.

Solidarity Cities est structurée autour de quatre piliers :

1. L’échange d’informations et de connaissances sur la situation des réfugiés dans chacune des villes ;
2.  Le plaidoyer pour un engagement plus ferme ainsi que pour un financement direct de ces villes -dès leur accueil et intégration des personnes réfugié⸱e⸱s ;
3. L’assistance technique et financière de ville-en-ville, et le développement de leurs capacités ;
4. Les promesses des villes européennes à recevoir des personnes demandeuses d’asile relocalisées.

Solidarity Cities

Le réseau des [Städte Sicherer Häfen (Villes, ports sûrs)](https://staedte-sicherer-haefen.de/en/#buendnis) rassemble des municipalités allemandes affiliées au mouvement Seebrücke et à ses demandes. Des membres du réseau se déclarent prêts à accueillir des réfugiés en provenance de la mer Méditerranée ou de camps de réfugié⸱e⸱s aux frontières de l’Europe. Le réseau se considère comme une association basée sur des valeurs humanitaires avec d’excellentes compétences en matière d’asile et d’intégration et fait pression sur le gouvernement fédéral allemand pour accueillir davantage de réfugiés. Tous les membres de Städte Sicherer Häfen sont membre du réseau « [Safe Harbours](https://moving-cities.eu/fr/reseaux/safe-harbours-1) ».

Städte Sicherer Häfen

L’[Union des métropoles polonaises (Unia Metropolii Polskich – UMP)](https://www.metropolie.pl/en/) a été fondée en 1990 par les présidents de cinq villes en guise de forum de solidarité pour les autorités métropolitaines locales. Elle s’est chargée de tâches visant à créer un réseau de villes post-communistes et de villes démocratiques d’Europe et du monde. En 1993, l’Union des métropoles polonaises a été formellement enregistrée en tant que société civile. Le réseau compte actuellement douze villes membres.

Les membres de l’Union des métropoles polonaises ont signé la Déclaration de coopération sur la migration entre les villes de l’Union des métropoles polonaises. A la suite de cette déclaration, une équipe de travail sur la migration et sur l’intégration a été créée. L’UMP est actuellement la principale plateforme collaborative entre villes en matière d’intégration. En septembre 2020, en réponse à un appel d’organisations non-gouvernementales, l’Union des métropoles polonaises a publié une déclaration exprimant sa volonté d’accueillir les enfants et les familles qui ont été victimes de l’incendie du camp de réfugié⸱e⸱s de Moria sur l’île de Lesbos.

Unia Metropolii Polskich